Trois années de recherches éditoriales et graphiques réparties un peu partout dans un “appartement”. Sonner, entrez, prenez un café dans la cuisine, posez vous dans le salon, allez faire un tour dans la chambre. Faites comme chez vous… mais ne franchissez pas les murs, s’il vous plaît.
Noms de médicaments inscrits à la craie dans les replis de la ville (pour soigner les maux qui la rongent ?). La typographie s’adapte aux surfaces lignées qu’offrent l’espace public, créant chaque fois des jeux de lettres singuliers.
Recherche dans l’espace public,
printemps 2019
D’abord, la question de la fabrication du livre et son histoire, millénaire, avant l’arrivée des techniques d’impression.
Ensuite, l’écriture d’un texte témoignant de l’expérience, de l’exploration d’un espace, et sa mise à l’infinitif : faire disparaître le ‘”je”, proposer autre chose, un appel à l’action non conjugué, suspendu…
Pour finir, faire déborder l’espace de la fiction dans l’espace du livre, puis l’espace du livre dans le lieu même de son exposition.
Belles Traces, exposition collective
ERG Galerie, Bruxelles, mai 2019
Installation déambulatoire nocturne
Dyptique À nos désirs
5, rue de l’hectolitre. Un immeuble d’une petite rue des Marolles, à quelques pas de la place du Jeu de Balle. Une vitrine vide, un peu de lierre : en apparence rien d’extraordinaire. Mais derrière cette façade s’est caché pendant plus de 15 ans un des clubs libertins privés les plus prisés de la ville. Il en reste un étrange espace de 350m², où errent barre de pôle dance, jacuzzi, alcôves et coursives vides.
En résidence à l’Hectolitre, Eline Aroch s’empare des vestiges du lieu, de l’écho des imaginaires érotiques qui s’en dégage pour poser plus largement la question : Qu’a-t-on fait de nos désirs ? Et s’il en reste, nous appartiennent-ils encore ?
Installation extérieure permanente
Dyptique À nos désirs
Un immeuble d’une petite rue des Marolles, à quelques pas de la place du Jeu de Balle. Une vitrine vide, un peu de lierre : en apparence rien d’extraordinaire. Mais derrière cette façade s’est caché pendant plus de 15 ans un des club libertins privés les plus prisés de la ville.
En résidence à l’Hectolitre, Eline Aroch s’empare des vestiges du lieu, de l’écho des imaginaires érotiques qui s’en dégage pour poser plus largement la question : Qu’a-t-on fait de nos désirs ? Et s’il en reste, nous appartiennent-ils encore ?
Recherche graphique autant qu’une tentative de sens, sous forme de jeu de piste, pendant plusieurs mois à Bruxelles et ailleurs…
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I must go over a hundred steps.
I must upwards and hear you cry : You are cruel ! are we made of stone ?
I must go over a hundred steps
And nobody wants to be a step.
Friedrich Nietzsche, The gay science, 1882.
My Cruelty I
Espace : Escalier central, parc du château de Nottingham
Matériaux : papier, gaffer, charbon de bois.
My Cruelty II
Espace : Escalier, rue des minimes, Bruxelles
Matériaux : papier, gaffer, craie, bougies
Nuit Blanche Brussels, 2013
For now we see through a glass, darkly
Epitaphe – General Cimetary Nottingham.
Textes extraits de proses et de poèmes de T.S.Eliott, James Joyce, Marina Tsvetaïeva, Tristan Tzara, Gertrude Stein, Encyclopedia Britannica, Paul Celan, poésie japonaise, africaine et afro-américaine…
Espace : Arbre isolé, parc du château de Nottingham
Matériaux : Papier, ficelle, bocaux, bougies.
